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Photographie
de l'épitaphe
Jouez
avec nous!
Renseignements
complémentaires
Bibliographie
Traduction
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Cathédrale de Lausanne:
Un
monument funéraire singulier

Jouez
avec nous!
Degré
9
- Traduisez le
texte de l'épitaphe (la ponctuation est trompeuse: il n'y a
qu'une seule phrase dont l'analyse grammaticale s'impose
)
- Enumérez
toutes les qualités qui sont attribuées à la
défunte.
- Qu'est-ce que
l'épitaphe nous apprend des sentiments éprouvés
par Stratford Canning ?
Degrés
8-9
- A qui le monument
est-il dédié?
- Qui l'a fait
construire?
- Le monument vous
paraît-il en bonne harmonie avec le style de la cathédrale?
- Le contexte historique
de l'époque (année 1817) vous permet-il d'expliquer
l'honneur exceptionnel que les autorités cantonales ont fait
à Stratford Canning?
Pour en savoir plus
L'autorisation
de construire un monument funéraire à la cathédrale
de Lausanne n'a été accordée que dans des cas exceptionnels.
Lady Harriet Stratford est la seule personne à laquelle Vaud,
en tant que canton suisse, ait fait cet honneur.
Si
l'on se replonge dans la situation internationale de 1815, on comprend
à quel point les acquis de 1798 et de 1803 se trouvaient alors
menacés pour les Vaudois. Certes, nous avions l'appui du tsar
Alexandre, auquel son précepteur Frédéric-César
de Laharpe avait fait comprendre le droit des Vaudois à être
un peuple libre. Mais le chancelier autrichien Metternich rêvait
de restaurer partout l'Ancien Régime
ce qui pouvait impliquer
la restitution du Pays de Vaud à Leurs Excellences de Berne,
au nom de la "légitimité"
Ambassadeur
d'Angleterre en Suisse, mais également présent au Congrès
de Vienne (1814-1815), le vicomte Stratford Canning avait déjà
joué un rôle important en notre faveur. Son appui pouvait
encore être précieux.
Le
monument d'Henriette Stratford est en marbre et a été
réalisé dans un atelier florentin. On l'attribue soit
à Antonio Canova (1757-1822), soit à Lorenzo Bartolini
(1777-1850) qui comptent tous deux parmi les sculpteurs les plus illustres
de l'époque néo-classique. Rien d'étonnant si l'on
sait que la malheureuse jeune femme n'était rien moins que la
fille cadette du gouverneur de la banque d'Angleterre!
Bibliographie
:
Jean-Charles
Biaudet, La Cathédrale de Lausanne, Société
d'Histoire de l'Art en Suisse, Berne, 1975 ;
Stanley
Lane-Poole, The life of the right honourable Stratford Canning,
Longmans, Green, & CO, London, 1888
Traductions
de l'épitaphe (à gauche: littérale, à droite:
libre)
|
A
Henriette,
sa
tendre épouse,
aimable
également par son caractère et par sa beauté,
quà
la fleur de lâge, aussi heureuse quil est permis
à des mortels,
et
cependant prête pour le Ciel, si linnocence et une
piété innée envers Dieu ont quelque pouvoir,
suite
à une fièvre puerpérale,
la
mort hélas, le onzième mois après
son mariage a abattue,
en
ce lieu,
où
ses chers os reposent saintement,
Stratford
Canning,
ambassadeur
dAngleterre en Helvétie,
a
édifié ce monument de son amour et de son chagrin.
|
A
sa très chère épouse, Henriette si belle,
Et
si bonne à la fois que chacun l'adorait
C'est
à la fleur de l'âge, au comble du bonheur
(Pour
autant qu'un mortel ait le droit d'être heureux)
Que
la mort l'a frappée, dix mois après ses noces!
Si
la pure innocence et noble amour de Dieu
Font
mériter le Ciel, alors elle était prête!
En
ce lieu où reposent ses restes bien-aimés
L'ambassadeur
anglais nommé Stratford Canning
En
poste en Helvétie a fait ce monument
Pour
immortaliser sa flamme et son chagrin.
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