Sommaire du n° 23
(= chez les Romains : "Dernière heure")
Informations et dernières nouvelles sur les péplums
« Ovide conte ses Métamorphoses » (photo «XIIe horae editiones»)
Quand nous avons commencé à publier cette petite « feuille de chou » en juin 2004, il était d'emblée évident qu'elle n'avait pas la prétention d'être un journal de spécialiste. Nous n'avons ni la formation pour cela ni les relations nécessaires dans les milieux du cinéma. C'est du pur travail d'amateur, dans tous les sens du terme. Qu'on nous pardonne donc certaines erreurs ou imprécisions.
À quoi ce début rime-t-il ?
Dans notre numéro précédent, nous écrivions en page 7 : « Hervé Dumont, l'actuel directeur de la Cinémathèque Suisse, nous donne en 50 pages méticuleuses une filmographie plus ou moins exhaustive des péplums jusqu'en 1998; et pourtant, il se contente de lister les films antiques sur l'Égypte, le Proche-Orient, la mythologie gréco-romaine, la Grèce, Rome et les grandes invasions. Il choisit – pourquoi ? - de ne pas lister les films bibliques sur l'Ancien Testament, même s'ils sont en relation avec l'Égypte des pharaons ».
En formulant cette constatation, j'ai dressé un procès d'intention à M. Dumont, et mon «pourquoi ?» rhétorique s'est transformé en une vraie question avec une vraie réponse. En effet, tant M. Hervé Dumont que M. Michel Éloy, ces grands connaisseurs du cinéma antique et qui nous font l'amitié de lire nos modestes lignes, nous ont écrit pour nous préciser les faits.
M. Dumont me permettra sans doute de citer une partie de sa réponse : « vous mentionnez ma filmographie en disant que j'aurais choisi d'exclure l'Ancien Testament. Hélas, je n'ai rien choisi du tout, c'est la revue CinémAction et Claude Aziza (coordinateur de la publication [note de la rédaction]) qui ont "choisi" à ma place, à mon grand regret, car il est évident que les films vétéro-testamentaires devraient y figurer et j'avais envoyé à la revue tout mon travail à ce sujet. "Trop de films", m'a expliqué Aziza... Ce chapitre sera amplement représenté, analysé et commenté dans le tome 1 de mon "Encyclopédie du film historique" qui devrait paraître au cours de l'année prochaine, intitulé "L'Antiquité au cinéma. Vérités, mensonges et manipulations" (titre provisoire, env. 800 pages). Seront inclus 1200 films et téléfilms dont la matière concerne la période de la Préhistoire jusqu'au VIe siècle après JC. ».
Quant à M. Éloy, il complète notamment par ces lignes : « j'avais moi-même précédemment publié, à la demande de Claude Aziza, une filmo de l'A.T. dans le catalogue d'un Festival du film biblique (Centre universitaire juif Rachi, à Paris). Étant très incertain du budget-pages de l'ouvrage qu'il dirigeait pour CinémAction, Claude décida de laisser tomber la partie biblique, "puisqu'on avait déjà le catalogue Rachi", ce qui à mon avis était un mauvais calcul attendu que si en principe CinémAction se trouve bien en toute bonne pharmacie, la diffusion d'un catalogue de festival est forcément plus confidentielle ! ».
Que ces deux amis soient remerciés de leurs précisions, qui ont l'avantage de nous apporter une grande raison de nous réjouir : la future parution de l'"Encyclopédie du film historique" comblera pour tous les amateurs de péplums une lacune que nous avions souvent à déplorer : enfin un vaste ouvrage de synthèse sur le sujet, accompagné d'analyses remarquables (grâce à Monsieur Dumont, nous en avons eu un avant-goût) et non plus des recueils d'articles de divers auteurs, qui, pour passionnants qu'ils soient, traitent le sujet plus comme une mosaïque que comme une fresque.
« L'Amour a décoché sa flèche » (photo «XIIe horae editiones»)
Sommaire du n° 23
« Le péplum en 9 cases »
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